Écrire n’est pas seulement une affaire d’heures posées devant un clavier. C’est un rythme, une présence à soi, une manière de traverser la journée pour laisser la créativité respirer.
Dans ce carnet de bord d’auteure, je partage mes rituels d’écriture—simples, sensibles, efficaces—qui m’aident à rester inspirée chaque jour et à avancer sereinement vers mon roman.
Cet article s’inscrit dans ma ligne éditoriale : authentique, émouvante, inspirante et réfléchie, au plus près de la vie réelle des lectrices passionnées de mots.
Avant d’écrire, je crée un seuil sensoriel : une table dégagée, une lumière douce, une infusion, une bougie. Cinq minutes de respiration consciente pour calmer l’esprit, une courte méditation pour clarifier l’intention du jour, puis j’écris une phrase d’ouverture dans mon carnet.
Ce geste répété signale à mon cerveau : « ici, on crée ». Cette mise en condition réduit l’auto sabotage et facilite l’entrée en état de flow.
Je commence par 10 à 20 minutes de lecture d’un passage fort (roman, essai littéraire, poésie). L’objectif n’est pas la quantité, mais l’étincelle émotionnelle. Je surligne une phrase, puis je la transforme en prompt d’écriture.
Exemple : « Et si mon personnage rencontrait aujourd’hui sa plus grande peur ? ». Cette biblio thérapie nourrit mes pages d’une vibration juste et m’offre un vocabulaire plus précis, plus incarné.
Journaling guidé : trois questions pour clarifier la voix du jour
Avant d’attaquer le manuscrit, je pratique un journaling guidé (10 minutes, pas plus) avec trois questions :
De quoi ai-je réellement envie de parler aujourd’hui ?
Qu’est-ce que je sens mais que je n’ose pas écrire ?
Quelle couleur émotionnelle guidera ma scène ?
Ce mini-rituel chasse le bruit, révèle une intention narrative claire et désamorce le perfectionnisme. Le but : écrire vrai, pas écrire “bien”.
Ma session “cœur” dure 2 × 25 minutes, séparées par 5 minutes d’étirement ou de marche. Règles :
Pas de relecture pendant la première passe ; j’avance.
Une seule scène, un seul enjeu pour garder la tension émotionnelle.
Musique instrumentale discrète pour soutenir le rythme, ou silence total si la scène est intime.
En fin de deuxième bloc, j’inscris un marque-page d’intention pour demain : une question dramatique ou la première réplique de la scène suivante. Je referme la journée sur une continuité plutôt que sur un point final.
Quand les idées se figent, je bouge. Dix minutes de marche consciente, ou quelques gestes de Reiki sur le plexus et la nuque pour relancer la circulation énergétique.
Cet ancrage corporel libère les images et évite de “forcer” la page. L’écriture n’est pas qu’intellectuelle : elle est sensorielle. Revenir au souffle, c’est revenir au rythme du texte.
J’emporte un petit carnet (ou une note sur le téléphone) pour saisir : une réplique entendue, un détail de pluie sur une vitre, une odeur dans un café. Le soir, je vide ces fragments dans un doc “banque d’images”.
Chaque semaine, je pioche dedans pour enrichir un décor, affiner un personnage, densifier l’atmosphère. Cette collecte continue évite la page blanche : la vie devient votre premier co-auteur.
En fin de journée, je relis uniquement le dernier paragraphe, je corrige la musique de la phrase—pas le fond. Puis j’écris trois lignes de gratitude créative : ce qui a avancé, ce qui a vibré, ce que je tenterai demain.
Je protège ainsi mon élan : l’écriture reste un lieu de douceur plutôt qu’un terrain d’exigence sèche.
Ces rituels ne sont pas des obligations, mais des portes : choisissez-en une, entrouvrez-la, et voyez ce qui respire.
Si cet article vous inspire, je vous invite à découvrir cet essai dans son ensemble et à partager vos impressions en commentaire : vos pratiques, vos doutes, vos trouvailles nourrissent la communauté.
Rejoignez-nous pour avancer, ensemble, sur ce sentier de mots vivants.

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